Arborée et fleurie, avec son pavage en damiers si particulier, la place Auguste Gallet (du nom d’un illustre Maire de Noyelles-sous-Lens), est au cœur de ce qui fut jusque 1900 le village. Aujourd’hui, c’est un point de repère essentiel du centre de la Ville de Noyelles.

Les petits détails qui font le charme du village 

 

  • la mosaïque de l’ancienne caserne des pompiers


En observant les murs des bâtiments autour de la place Gallet, votre regard sera attiré par un rectangle coloré entre deux fenêtres, au premier étage d’un bâtiment de briques jaunes. ce bâtiment est l’ancienne caserne des pompiers. le rectangle coloré est, à y regarder de plus près, une jolie mosaïque. 

En effet, l’immeuble a été construit dans les années 1930, en pleine période Art Déco. La mosaïque est chargée de symboles que l’on trouve souvent sur les écussons des pompiers et est un hommage à leur engagement. 

Deux haches à pic s’entrecroisent derrière une grenade enflammée et devant des rameaux de laurier qui couronnent l’ensemble . La hache à pic est l’emblème traditionnel des sapeurs dont elle représente la bravoure, la volonté d’exécuter la mission confiée avec une fidélité absolue. La grenade est le symbole des troupes d’élite, tandis qu’avec ses longues feuilles pointues sur une tige unie et sans nœud, le laurier est le symbole de l’immortalité et de la gloire de l’esprit.  

 

 

  • le monument aux sokols


“Salut aux sokol de France”. Le monument portant ce message est placé dans le square Szcecinek. Il s’agit d’une plaque de bronze formant un bas relief fixé à une stelle de béton. 

Le mot Sokół signifie faucon en polonais. C’est donc logiquement un faucon qui est représenté. Celui-ci tient un haltère à chaque patte. 

Le sokol est un mouvement de jeunesse polonais créé au 19ème siècle. Il prenait la forme d’une discipline collective reposant sur l’activité physique et sportive. Les athlètes se retrouvaient chaque semaine pour pratiquer le sport, selon la devise “un corps sain et un esprit sain”. Le sokol fait partie de ces traditions populaires venues de l’étranger qui ont enrichi la France en général et Noyelles-sous-Lens en particulier.  Une superstition prétend que toucher le bec de l’oiseau de la main porterait chance.

 

 

  • le tout-petit amphithéâtre


Entre la résidence Les Buissonnets et le square Szcecinek, dans un écrin végétal, se dresse un tout-petit amphithéâtre. d’une quinzaine de mètres de diamètre, gradins compris, il semble avoir été placé là pour accueillir les spectacles les plus intimes. C’est le lieu idéal pour l’expression des jeunes poétesses, des musiciens au public en devenir, des stand-uppers qui rodent leur spectacle…

 

 

  • La ruelle des Soupirs. 


La rue des Soupirs est certainement la rue la plus étroite de la ville. A l’exception des riverains, toute circulation de véhicules (y compris sans moteur) est interdite dans les deux sens. Elle s’ouvre dans la rue Basly pour déboucher environ 350 mètres plus loin dans la rue Sadi Carnot. 

Le nom de la rue est une énigme. On ne peut que tenter double explication.

Le pont des soupirs, à Venise, tire son nom du fait que les prisonniers l’empruntaient autrefois pour se rendre de la prison au palais de justice voisin. Les soupirs marquaient leurs regrets de ne plus jamais voir leur ville. 

Mais le pont des soupirs est aussi un lieu fameux, connus des amoureux qui immortalisent leurs sentiments par un baiser échangé en passant sous l'arche. 

Mais quel rapport avec Noyelles  pensez-vous ? Hé bien, les deux explications sont possibles.

En juin 1934, le conseil municipal décida la construction d’un local incendie, future caserne des pompiers, toute proche de la rue Sadi Carnot. Or, il se trouve que le rez-de-chaussée abritait une cellule de dégrisement administrée par le Garde champêtre. Les soupirs du Noyellois en état d’ivresse devait se faire entendre le long de cette ruelle, entre les estaminets de la rue Basly et la cellule où il passerait la nuit, tandis que la main ferme de l’agent lui serrait le col ! 

Mais, une version plus tendre existe. Nous avons ainsi entendu quelques jeunes gens nous raconter, sous le regard complice des anciens, que la si discrète rue des soupirs abrite depuis bien longtemps, les chastes rencontres des apprentis amoureux...

 

 

L’église

 

L’église catholique de Noyelles-sous-Lens s’appelle L'église Saint-Amand.

Une première église est construite au 13e siècle et remaniée au 18e siècle. Elle est détruite par les obus de la Première Guerre mondiale et entièrement reconstruite en style néo-gothique avec un haut clocher à la flèche d'ardoises octogonale. Inaugurée en 1927, l'église de briques et pierres est rénovée en 1976. 

L’un des vitraux est atypique puisqu'il représente une scène patriotique liée à la Première Guerre mondiale : Il s’agit d’un poilu mort ou agonisant au pied d'un Christ en croix, avec en arrière-plan un paysage minier, dont un terril conique.

Les voûtes de l’église trouvent écho dans la forme de la Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, érigée rue Justus Bultez en 1935. Cette chapelle est une reconstruction réalisée par décision du Conseil municipal et financée par un prélèvement effectué sur les dommages de guerre attribués à l'église. 

En dehors des cérémonies liturgiques, l'église est ouverte le deuxième vendredi du mois.

 

Les deux colonnes monumentales 

 

Le monument aux morts de la première guerre mondiale

 

Le monument est une colonne surmontée d’un casque de poilu reposant sur une couronne de lauriers et présentant la croix de guerre (décoration attribuée à la Ville par décret du 25 septembre 1920)

Une des inscriptions énonce : “1914-1918 63 noyellois sont tombés au champ d’honneur pour la défense du droit et de la civilisation.”

Le monument fut inauguré le 22 août 1926, en présence de nombreuses personnalités officielles, notamment de Emile Basly.

Nous devons l'œuvre au sculpteur Henri Augustin Soubricas, créateur de nombreuses pièces associées à des monuments aux morts dans la région, notamment le bas relief intitulé La mère, l’épouse et le fils figurant sur le monument érigé à Haisnes.

 

Le monument dédié aux morts de la catastrophe de courrières


104 Noyellois ont perdu la vie au travail lors de l’accident survenu le 10 mars 1906. 1099 mineurs sont décédés lors de la catastrophe de Courrières.

Le monument porte sobrement la mention : "Dédié aux victimes du travail".

Il s'agit d'une colonne, surmontée d’une barrette de mineur coiffant deux pics entrecroisés, derrière une lampe de mineur, le tout reposant sur une couronne de lauriers.

Il s’agit d’une deuxième version du monument érigé en mémoire des victimes de la catastrophe de Courrières. Le premier, qui présentait en son sommet une statue du sauveteur Fabien Delvallez a été entièrement détruite durant la première guerre mondiale.

Le monument que nous connaissons a été inauguré le 15 mai 1927 devant une foule nombreuse. 

 

 

Le cimetière

Le cimetière occupe une surface d’environ un hectare entre l'espace naturel bordant le terril 94 et le village de Noyelles-sous-Lens.

 

Les centres d’intérêt patrimonial

Le calvaire constitue le point central du cimetière. Initialement érigé à l’angle des rues aujourd’hui nommées Emile Basly et 8 mai 1945, il a été installé au cimetière peu après la première guerre mondiale.

Le monument aux morts de la seconde guerre mondiale et aux conflits suivants est un monument d’intérêt historique et patrimonial important. De nombreuses victimes civiles noyelloises, des personnes fusillées, mortes en déportations ou tuées à l’ennemi sont célébrées au travers de ce monument.

On peut souligner les figures de résistants que sont Maurice Clin et Emile Lefebvre. Le 1er mai 1942, Maurice Clin tenta, avec l’aide de son cousin Emile Lefebvre, d’appliquer le mot d’ordre de grève générale décidé par le mouvement résistance, en s’opposant à la descente des ouvriers mineurs de la fosse 23 des Mines de Courrières à Noyelles-sous-Lens.

Maurice Clin et Emile Lefebvre furent arrêtés à Noyelles-sous-Lens par la police française de Sallaumines le 12 mai 1942 pour « activité communiste, sabotage et détention d’armes ». Incarcérés à Béthune puis Arras, ils furent condamnés à mort par le tribunal militaire allemand (OFK 670) d’Arras le 9 octobre 1942. Ils furent fusillés le 27 octobre 1942. Ils avaient 19 ans. Leurs noms figurent au mémorial de la citadelle d’Arras. 

Les frères de Maurice Clin, François et Ernest furent arrêtés simultanément. L’un d’eux fut interné par mesure administrative et détenu en Allemagne.

 

Accès au cimetière et fonctionnement du lieu : 

L’entrée du cimetière s’effectue par la rue de l’Egalité.

Le cimetière est ouvert : 

  • du 15 mars au 2 novembre : de 8h00 à 18h00
  • du 3 novembre au 14 mars : de 9h00 à 17h00 (24 et 31 décembre : fermeture à midi)

Aucune entrée de véhicule n’est possible entre midi et 13h30.

Les agents municipaux travaillent en ce lieu important de la Ville afin d’y assurer la sécurité publique, le maintien du bon ordre et de la décence. L’agent responsable du cimetière est sur place pour vous apporter des conseils et vous servir de guide sur place. 

Les agents  en appellent à votre vigilance afin que le maintien de la propreté du lieu soit facilité. 

S’agissant du désherbage, nous rappelons que les plantes ne sont pas sales, et qu’aucun traitement chimique n’a lieu dans l’enceinte du cimetière. Nos services utilisent un procédé thermique, les plantes visées sont exposées à des températures de plus de 1000 degrés, dans les parties communes et les allées. 

Les agents ne sont pas autorisés à intervenir sur les concessions dont l’entretien doit être assuré par les familles. Par ailleurs, nous vous rappelons que, par application du règlement intérieur, toute action qui excède l'entretien courant est considérée comme des petits travaux et, ce faisant, soumise à une demande d'autorisation de travaux. En cas de doute, rapprochez-vous de l’agent responsable du cimetière qui pourra vous renseigner. 

 

 

Reprise des concessions au cimetière

La ville de Noyelles-sous-Lens va procéder à la reprise des concessions échues.
Si vous êtes concernés et que vous désirez renouveler la concession, merci de prendre contact avec le service État Civil de la mairie au 03 21 13 02 30

Concessions échues

Voir aussi

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