Emblématique de notre Ville, le pont de Noyelles est présent jusqu’à notre logo.
Il n’a pas toujours eu la forme qu’on lui connaît aujourd’hui et son histoire est liée, comme celle de beaucoup d’entre nous, à l’histoire économique et industrielle de la région. Il est un marqueur culturel important, en même temps qu’un ouvrage technique remarquable.
Un marqueur culturel
Il est l’un des neuf ouvrages qui enjambent le canal de Lens à la Deûle et un des liens qui unit la population de Noyelles à celle de Loison.
Preuve qu’il est un symbole d’amitié entre les habitants des deux villes, le pont est dit “pont de Noyelles” à Loison et “pont de Loison” à Noyelles.
D’après les cartes, le pont est comme “coupé en deux”, la moitié est sur le territoire de Loison, l’autre sur le territoire de Noyelles. Evidemment, cela ne pose aucun problème puisque son entretien est confié au Conseil Départemental du Pas-de-Calais, comme celui de la D162 qu’il porte.
Il a même une chanson à sa gloire
(insérer le titre de Nick Braselli)
Un monument architectural
Le pont a une portée d’environ 40 mètres, distance qu’il nous permet donc de franchir au dessus du vide, une dizaine de mètres au-dessus de la surface de l’eau.
Sa forme est dite à arche unique et à tablier inférieur. Il faut comprendre que le tablier qui porte la route est positionné en bas, comme suspendu par l’ouvrage. Le tablier est relié à l’arche qui le porte par des suspentes en béton armé.
Le béton est le matériau le plus économique pour ce type de pont, il a donc logiquement été employé, à plus forte raison alors que la France était alors en pleine reconstruction suite à la seconde guerre mondiale.
Un choix identique a été effectué pour son grand frère jeté entre Wavrin et Gondecourt (portée de 60 m environ), et son petit frère de Pont à Vendin.
Un témoin du renouveau de notre territoire
Le pont conserve sa principale utilité : faire passer les véhicules par la route tout en permettant à d’autres de passer par le canal. Dans ce sens, il a été un instrument des activités industrielles et commerciales liées à la l’extraction minière. Depuis lors, il continue de porter les Noyellois (et les autres !) dans un environnement de plus en plus propice à la biodiversité.
Le pont ne bouge pas, c’est Noyelles autour qui se transforme.